« Ce changement d'actionnaire va nourrir nos ambitions »
Nicolas Multan, nouveau président d'Hemeria
Quel est l’objectif de ce changement capitalistique ?
En réalité, c’était une opération que nous avions anticipée depuis 2019, une étape clé pilotée de longue date. Cela nous permet de faire entrer l’entreprise dans une nouvelle phase de développement. Nous passons d’une PME – devenue ETI – au caractère un peu familial à une entreprise gérée par un fonds, ce qui assure une dynamique entrepreneuriale différente, dans le cadre de l’atteinte de nos objectifs, alors que nous visons le cap des 150 M€ de chiffre d’affaires en 2030, avec une projection à 750 salariés environ à cet horizon. Cela ne ve pas modifier, mais nourrir nos ambitions.
Vous allez bénéficier de nouveaux moyens financiers…
En effet, nous allons profiter à la fois de l’expérience de FCDE au sein de l’écosystème et des moyens financiers qu’il sera en mesure de mobiliser. Notre feuille de route prévoit l’investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros dans les cinq prochaines années afin de développer nos capacités de production, de nous doter de nouvelles infrastructures opérationnelles et de procéder au rachat d’une à deux entreprises par an. Car notre croissance se fera pour moitié par le biais d’acquisitions.
Quels types de sociétés ciblez-vous ?
Nous allons cibler à la fois des entreprises à forte valeur ajoutée dans le champ de la donnée spatiale, mais aussi des équipementiers et fournisseurs de charge utile et, enfin, des sociétés déjà très bien positionnées à l’export qui nous permettront d’aller plus vite à l’international. Un certain nombre de dossiers sont d’ores et déjà à l’étude, dont certains sont avancés.