Une longue bataille juridique

Le dossier A69 fait l’objet d’une bataille juridique engagée depuis des mois par des associations environnementales. Pour rappel, le 25 novembre 2024 avait eu lieu l’audience devant le tribunal administratif de Toulouse sur la requête au fond déposée cinq mois plus tôt par les opposants à l'autoroute A69. À cette occasion, la rapporteure publique Mona Rousseau avait préconisé l'annulation totale de l'autorisation environnementale de l'A69 et de l'A680 entre Castelmaurou et Verfeil pour absence de raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM). Après l’audience, des notes en délibéré avaient été soumises par des parties, provoquant la réouverture de l’instruction et décalant la décision de la juridiction, initialement prévue le 9 décembre. Le 21 janvier 2025, le tribunal administratif de Toulouse avait autorisé la poursuite du chantier alors qu’un référé avait été déposé par quatorze associations environnementales qui demandaient une suspension immédiate des travaux en raison de leur impact sur la biodiversité. Le 18 février, le tribunal avait enfin examiné la requête sur le fond et annulé, neuf jours plus tard, l’autorisation environnementale. Une décision contestée par l’État, qui avait annoncé le 24 mars avoir fait appel et demandé le sursis à exécution de cette décision afin de permettre la reprise rapide des travaux. L'autoroute de 53 kilomètres devait initialement être mise en service en décembre 2025.