Haute-Garonne
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Aéronautique et spatial / Education - Formation
| 1/02/2022

Pourquoi l'Enac rejoint le groupe Isae

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Une attractivité au beau fixe

Malgré la crise, qui a touché de plein fouet le secteur de l'aviation, l'attractivité des filières liées en particulier à l'aéronautique demeure bonne, assure Olivier Lesbre, DG de l'Isae-Supaéro, à Toulouse, et président du groupe Isae. « Les jeunes n'ont pas arrêté de rejoindre nos écoles, explique-t-il. En 2021, notre recrutement s'est bien déroulé, à la fois quantitativement et qualitativement. Notre secteur continue à faire rêver. Car il offre la possibilité d'inventer un avenir décarboné ».

Une nuance, toutefois : l'insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail a été légèrement rallongée en 2020, avec 52 % de recrutements directement réalisés en sortie d'école, contre 66 % l'année précédente. Mais quatre mois après l'obtention de leur diplôme, 97 % des jeunes avaient néanmoins trouvé un emploi. « Et si nous n'avons pas encore les données chiffrées, nous savons que la tendance a été encore plus favorable en 2021 », insiste Olivier Lesbre. Côté contrats, les CDI restent majoritaires (à 70 %), tandis que le niveau des salaires d'embauche est resté stable au cours des trois dernières années. À noter : en 2020, l'aéronautique et le spatial n'ont constitué que 45 % des secteurs industriels recruteurs pour les jeunes diplômés du groupe Isae, contre 54 % en 2019. Le relais a été pris par des secteurs comme la défense, les énergies et le numérique.