Suite à la récente victoire de Michaël Delafosse aux élections municipales de Montpellier, Camille Galtier, président du Club hôtelier du Grand Montpellier, indique « qu’il attend beaucoup de lui, pour comprendre les enjeux et la réalité du territoire. Nous sommes prêts à travailler avec la nouvelle équipe municipale sur le déficit de notoriété dont souffre Montpellier depuis plusieurs années. » Et de citer parmi les responsables de ce manque de visibilité le déplacement de l’A9, « qui fait que les voyageurs en transit ne dorment plus à Montpellier mais plutôt à Lunel ou Béziers », le déplacement de la gare TGV « sans être reliée efficacement au centre-ville »… Le président du club estime également que l’ouverture de nouveaux établissements - comme les 200 chambres du Belaroïa devant la gare du centre-ville - asphyxie l’activité hôtelière, « d’autant que l’événementiel, qui représente des nuitées, fait face à beaucoup de concurrence. Les sites sont en plus vieillissant, à l’instar du Corum qui n’a même pas le Wifi… » À ces difficultés structurelles, se greffent des facteurs climatiques : « l’été, il fait de plus en plus chaud, poursuit Camille Galtier. Qui veut venir sur la place de la Comédie dans ces conditions? Nous avons par contre de belles ailes de saison mais encore faudrait-il que l’activité des congrès soit bonne… » Autre point noir dans la ville: la signalisation des hôtels qui se résume à un non-sens, selon le président du club.