Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon
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Communication - Médias
| 29/09/2015

Bernard Maffre, PDG des Journaux du Midi : « un grand ensemble pour gagner en performance »

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Groupe La Dépêche : des comptes 2014 en berne, selon Secafi

Selon le bulletin du comité d’entreprise du Groupe Dépêche du Midi, que La Lettre M s'est procuré, l’analyse des comptes 2014 du groupe, confiée par le CE au cabinet Secafi, révèle des chiffres plutôt négatifs. « Pour la première fois depuis très longtemps, le groupe enregistre une perte en résultat courant (- 1,9 M€) malgré les subventions d’aide au portage (1,4 M€) », constate Secafi. Motif : « à la poursuite de la baisse de la diffusion et des recettes publicitaires, sont venues se rajouter les lourdes pertes (- 1,7 M€) de l’activité événementiel ». La diffusion a été marquée par « un décrochage important » en 2014, selon le CE : « pour la seule Dépêche, la baisse des volumes a induit une baisse du CA de 3,5 M€, partiellement compensée par un effet prix favorable (2,4 M€) ». La diffusion semaine du journal est passée de 164 019 exemplaires en 2013 à 155 341 en 2014. Seul secteur porteur : le numérique, pour lequel « l’audience continue de croître ». Mais avec « 2 500 abonnés pour le site Premium, il est difficile de capter des abonnements payants pour le numérique ».

Un regroupement « nécessaire »

Conclusion du cabinet Secafi : « le budget 2015, établi sans les Journaux du Midi, table sur le retour à l’équilibre, mais il sera difficile à atteindre comme le montrent les résultats à fin mars 2015 : la publicité commerciale chute de – 10 %, les légales de – 18 % et la diffusion de La Dépêche de – 4,8 % ». Pour le cabinet, « le regroupement avec les Journaux du Midi continue de nous paraître nécessaire pour permettre, non seulement de mutualiser les charges de structure, mais surtout pour assurer le niveau d’investissement nécessaire au succès du repositionnement du groupe, pour élargir la taille de ses activités de diversification et pour bénéficier de toute l’expérience et des meilleures pratiques utilisées par ce groupe ». Mais il ajoute que « les efforts demandés aux salariés sont énormes » (plus de 300 départs annoncés dans les deux groupes) et « les réorganisations induites encore très floues ».

Frédéric Dessort