Antoine Leccia, AdVini et FEVS

05/04/2019

Dans quelle direction regarder pour exporter ses vins ? Vers l’Asie, assure le président du directoire du groupe Advini (260 M€ de CA, 34) et président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux : « Depuis le 1er février, le Japon a supprimé sa taxe de 18 % pour les vins européens et la Chine n’a finalement pas mis en place de certificat sanitaire à ses frontières ». Selon le dirigeant héraultais, les perspectives de développement de l’export « sur ce continent aujourd’hui faible consommateur de vin » sont fortes. «  D’ici 10 à 15 ans, la middle-class chinoise représentera 2 milliards de personnes, contre 300 millions aujourd'hui. A nous d'organiser nos entreprises pour être leaders sur ce marché de demain. Il faut hiérarchiser notre offre et ne pas se limiter aux vins d'entrée de gamme. Si on oublie de vendre en Chine nos AOP, ce serait une erreur », insiste-t-il à l'occasion de l'AG de l'Institut coopératif du vin, le 4 avril à Montpellier.

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