Hebdo du mardi

Décideurs

Raphaël Gaillard, Watertracks

07/12/2021

L’entreprise héraultaise Watertracks finalise une levée de 1 M€ auprès du fonds Sofilaro (Crédit Agricole du Languedoc) et de Qair Innovation. Fondée par Raphaël Gaillard, Watertracks conçoit des robots sous-marins capables notamment de curer les sédiments stockés dans les fonds des barrages pour améliorer la productivité de ces derniers. « Cela permet aussi de reconfigurer l’équilibre écologique des cours d’eau », ajoute le dirigeant. Cette levée doit notamment permettre à l’équipe de Watertracks, composée d’une dizaine de collaborateurs, de conquérir des pays voisins comme la Suisse, l'Autriche et l'Italie. Watertracks est prestataire de services avec ses trois robots, actuellement fabriqués en présérie. « L’objectif est de passer à un rythme de fabrication d'un robot par an en moyenne », indique Fred Gauch, directeur associé. Installés à Vailhauquès, les dirigeants réfléchissent également à un déménagement afin de se doter d’un atelier plus grand, de près de 1 000 m2. « Nous cherchons un terrain entre Nîmes et Lunel de près de 10 000 m2 au total », précise Raphaël Gaillard. Lors d'un premier tour de table de 450 k€ en 2019, Watertracks avait bénéficié du soutien de Melies Business Angels et de Sofilaro.

Michaël Delafosse, Ville de Montpellier

07/12/2021

Une semaine après l’adoption de la programmation pluriannuelle d’investissement (PPI) pour la Métropole (2,5 Md€ programmés), le conseil municipal de Montpellier adopte aussi une PPI. La capacité financière d’investissement de la Ville est ainsi fixée à 1 Md€ pour la période allant de cette fin d’année jusqu’à 2026. Plus d’un tiers de la programmation devrait être dévolu à l’éducation et à la petite enfance. 371 M€ sont programmés d’ici les quatre prochaines années, dont 95 M€ pour la construction de sept nouvelles écoles. Deuxième priorité : le renouvellement et l’aménagement urbain. Soit 292 M€ programmés, dont 63 M€ pour la politique foncière de la collectivité et la rénovation des quartiers de la Mosson et des Cévennes. 153 M€ devraient être fléchés vers l’aménagement de l’espace public et les grands projets de la municipalité (ligne 5 du tramway, rénovation de l’espace public). La transition écologique (110 M€) et les activités culturelles et sportives (105 M€) doivent constituer les autres axes forts d’investissement à venir.

Laurent Villaret, FPI Occitanie Méditerranée

07/12/2021

Malgré les alertes répétées de la fédération des promoteurs immobiliers Occitanie Méditerranée (FPI OM), présidée par Laurent Villaret, le marché du neuf reste tendu. Au cours des trois premiers trimestres 2021, la métropole de Montpellier enregistre un recul de 29 % avec 1 195 logements (3 925 logements en 2017). « Le logement neuf est à l’écart de la reprise et ne permettra plus de répondre aux besoins de la population, commente le président de la FPI OM. En 2021, on aura mis en vente 500 logements à Montpellier et 500 autres dans la métropole, contre 500 aussi sur Nîmes Métropole. Le marché de reprise lié aux villes moyennes comme Nîmes, Béziers, Sète et Narbonne ne comble pas le déficit de production. De la même manière, la seule impulsion de la production en Zac dans les villes ne suffira pas non plus. » Les villes comme Montpellier entendent maîtriser la production de logements en diffus, préférant proposer des territoires de projets qui n’ont pas encore démarré. La fédération appelle « à ce que des projets pilotes sortent avant le PLUi, prévu pour 2023 ». La fédération a toutefois entamé des discussions avec les services d’urbanisme renouvelés de la collectivité pour certains sites identifiés.Configurer

Philippe Rochet, Sabena technics

07/12/2021

Une visite express de la salle de peinture, des explications sur le groupe, le métier, le temps de travail et la rémunération puis, quelques dizaines de minutes plus tard, la possibilité de signer un CDI au pied de l'avion. Inédite, la méthode de recrutement utilisée par Sabena technics dans son site de Cornebarrieu répond à un enjeu stratégique : trouver quarante peintres aéronautiques. « Honnêtement, nous pensions que la période de Covid faciliterait les recrutements, confie Philippe Rochet, PDG du groupe parisien de 3 000 salariés. Finalement, ça a été le contraire. Nous avons décidé de sortir des sentiers battus. Car ce n'est pas en faisant des tables rondes réunissant des experts en langue de bois que l'on va parvenir à recruter des peintres ! » Cette démarche « pragmatique » a permis au site toulousain  qui compte 120 salariés, dont 95 peintres  de signer trente CDI… en une journée ! « Les personnes que nous embauchons n'ont pour la plupart jamais peint un avion, et même jamais peint du tout, sourit Philippe Rochet. Mais elles sont motivées. Nous les formons de A à Z. » Une façon de compenser  et même davantage  la vingtaine de démissions enregistrées par le site industriel au cours des douze derniers mois. L'entité toulousaine devrait afficher 12 M€ de CA cette année, soit la moitié de son niveau d'activité prévisionnel avant Covid.

Cyrille Tupin, Abionyx Pharma

03/12/2021

La biotech toulousaine Abionyx Pharma confirme la réussite de son augmentation de capital de 4,2 M€ : un préalable nécessaire au rachat de la société Iris Pharma (Alpes-Maritimes). « La plupart des investisseurs historiques » d’Abionyx Pharma ont contribué à cette opération, de même que de « nouveaux actionnaires, entrepreneurs et Family Offices de nouvelle génération », se félicite Cyrille Tupin, DG de l’entreprise toulousaine. Spécialiste de la recherche préclinique et clinique dans le domaine de l’ophtalmologie, Iris Pharma (60 salariés) a enregistré un chiffre d’affaires de 7,8 M € en 2020, a déjà contribué au développement de plus de 70 médicaments oculaires. Grâce à ce rachat, Abionyx Pharma, déjà spécialisé dans les maladies rénales, poursuit son travail de R&D sur les maladies ophtalmiques. Trois nouveaux biomédicaments susceptibles d’avoir des effets pour quatorze maladies ophtalmiques pourraient ainsi entrer en phase clinique d’ici peu.

Jean-Denis Falise, Icam

07/12/2021

Après 26 M€ d’investissement, l’Institut catholique d’arts et métiers (Icam) intègre ses nouveaux locaux toulousains. « Cette adaptation de nos moyens immobiliers consacre l’émergence d'un parcours “ouvert“ qui se veut interculturel et international et la pédagogie de projets », souligne auprès de La Lettre M Jean-Denis Falise, directeur de l’Icam. Ce campus de 8 000 m2 est composé d’un bâtiment d’enseignement abritant un fab lab et un espace de coworking, mais aussi d'une nouvelle résidence et d'une école de production. L’école d’ingénieurs bénéficie désormais de nouveaux espaces au service de l’innovation pédagogique et des projets avec les entreprises (une soixantaine par an). La digitalisation (internet des objets, cobotique et robotique), les nouveaux matériaux et les technologies bas carbone sont les sujets clés de l'établissement. Rénovée, l’école de production est quant à elle destinée à des jeunes de 15 à 18 ans sortis du système scolaire. « Ils vont préparer un CAP sur les métiers en tension que sont l’usinage et la chaudronnerie », précise encore le directeur de l’Icam Toulouse, unique antenne en Occitanie. À terme, le nouveau campus permettra d’accueillir 1 200 étudiants au lieu de 950 actuellement.

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