Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

Feu vert à la recapitalisation d'Air France

Air & Cosmos

L'hebdomadaire évoque (le 6 avril) l'autorisation donnée par la Commission européenne au plan de recapitalisation d'Air France-KLM. « Un feu vert qui pour l'instant ne concerne qu'Air France, mais a des répercussions sur l'ensemble du groupe aérien franco-néerlandais », précise Air & Cosmos. Au total, c'est un montant global de 4 Md€ de recapitalisation que vont recevoir Air France et sa holding. Cette opération se décompose en une augmentation de capital d'1 Md€ et la conversion du prêt direct de 3 Md€ autorisé en avril 2020. Et à l'issue de cette augmentation, l'État français pourra monter sa participation au capital à hauteur de 30 % maximum, contre 14,3 % actuellement. « En compensation du plan de capitalisation, Air France s'engage à céder un maximum de 18 paires de créneaux horaires à Paris-Orly (atterrissage et décollage) à un transporteur concurrent afin de créer ou de développer une base existante dans cet aéroport, à condition que le transporteur qui obtient les créneaux d'Air France base ses avions et ses équipages à l'aéroport d'Orly. »

Télétravail : une nouvelle fracture se creuse

Les Échos

Le quotidien publie (le 8 avril) les résultats d'une enquête sur le télétravail et ses conséquences sur l'organisation des entreprises, réalisée par l'institut Viavoice. Si dans l'ensemble, 71 % des dirigeants interrogés déclarent ne pas vouloir pérenniser le télétravail, la différence d'approche est importante en fonction du nombre de salariés. Ainsi, 77 % des chefs d'entreprise employant de 20 à 99 personnes n'ont pas l'intention de faire télétravailler leurs employés. En revanche, 80 % des patrons de grandes entreprises de plus de 1 000 salariés se disent prêts à pérenniser le télétravail dans leur société. « Il existe désormais un vrai clivage entre les grandes entreprises et les PME-TPE sur le télétravail, constate l'un des auteurs de l'étude. Deux types d'entreprises sont en train de se créer sous nos yeux : celles qui seront résilientes grâce à leur maturité dans le numérique, dont le télétravail, et celles qui seront frappées de plein fouet par la prochaine crise car elles auront pris du retard dans leur digitalisation. »

L’incertitude paralyse les entreprises françaises

Le Monde

Malgré les prévisions optimistes du Fonds monétaire international (FMI) qui table sur une croissance de 5,8 % en 2021 dans l'Hexagone, les incertitudes liées à l'évolution de l'économie mondiale « pèsent sur le comportement des entreprises », analyse le quotidien dans son édition du 8 avril. « Preuve que, sur le terrain, la plus grande prudence reste de mise, la fédération bancaire française a indiqué, mardi 6 avril, que plus de la moitié des entreprises ayant souscrit un prêt garanti par l’État (soit, à date, près de 670 000 entreprises), dont 94 % de TPE, souhaitaient reporter d’un an le remboursement du capital. » Pour Elliot Aurissergues, chercheur associé à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cette incertitude est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces qui planent sur la reprise. « Après une récession aussi grave que celle de 2020, l’incertitude pourrait avoir des répercussions encore plus importantes, ajoute le chercheur. Des effets habituellement de second ordre peuvent suffire à faire dérailler la reprise économique. »

Occitanie

Voyage dans la galaxie Delafosse

La Gazette de Montpellier

« Des fidèles aux postes clés, des alliés choyés, une administration profondément remaniée », résume le city magazine dans une enquête publiée le 1er avril présentant la gouvernance et les équipes mises en place par le nouveau maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, Michaël Delafosse. L'élu a notamment confié la réorganisation en profondeur des services de la Ville et de la Métropole à un nouveau directeur général des services (DGS), Olivier Nys. « Le projet, qui est quasiment bouclé, sera présenté aux représentants du personnel en avril, et mis en œuvre en juin », précise La Gazette de Montpellier. 

Orchestra épinglé

France 2

Diffusé le 8 avril, le magazine “Complément d'enquête“ consacré aux « Escrocs de la Covid » explique comment l’entreprise montpelliéraine Orchestra - en liquidation judiciaire - a pu effacer ses dettes et être reprise par son ancien patron, Pierre Mestre. « En mai 2020, le Conseil des ministres décide la création d’une ordonnance Covid, qui autorise les patrons en dépôt de bilan à garder les rênes de leur société et à effacer leurs dettes si leurs difficultés sont une conséquence de l'épidémie du Covid-19 (...) En juin 2020, le tribunal de commerce de Montpellier qui doit juger les offres de deux potentiels repreneurs d'Orchestra tranche en faveur de celle de Pierre Mestre. C’est donc grâce à cette ordonnance que l’ex-patron a récupéré son entreprise, en effaçant la dette évaluée par les syndicats à 650 M€ », explique France 2.

Démontage de haute voltige

Le Moniteur

L'hebdomadaire évoque (le 9 avril) l'opération de désassemblage du pont de Mirepoix-sur-Tarn (31) dont l'effondrement avait provoqué la mort de deux personnes en 2019. « Une opération complexe car certains éléments sont déterminants pour comprendre l'accident » souligne l'article. Le chantier fait ainsi l'objet d'un phasage précis compte tenu de la technicité des travaux : « Fin mars, les équipes ont entamé le délançage des câbles porteurs qui reliaient les suspentes au tablier de 600 tonnes. Longs de 240 m et lourds de 6 tonnes, ils ont été descendus à la grue afin de reposer à mi-hauteur sur des profilés métalliques. Reliés à deux treuils installés de part et d’autre de la rivière, ils ont ensuite pu être sectionnés. »

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