Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

La moitié des stations de ski pourrait disparaître d'ici à 2050

Les Échos

A cause du réchauffement climatique et du manque de neige, les fermetures de stations se multiplient en montagne, constate le quotidien le 11 mars. Dans une thèse consacrée aux « trajectoires territoriales des stations abandonnées »​, Pierre-Alexandre Métral, doctorant à l'université Grenoble-Alpes, a répertorié près de 170 domaines skiables ayant mis la clé sous la porte, sur les 584 construits en France depuis les années 1930. « Ce sont principalement de petites stations de moyenne montagne, avec un front de neige situé autour de 1 200 mètres d'altitude. La plupart compte seulement deux ou trois remontées mécaniques mais, depuis les années 2000, de plus grands domaines sont concernés. Leur fermeture impacte directement l'économie des territoires et conduit souvent à une crise politique dans les communes », analyse le chercheur. En cause, la raréfaction de l'or blanc à l'origine de 45 % des fermetures de stations. Si la plupart (près de 60 %) d'entre elles sont concentrées dans le Massif central, l'ensemble des massifs (Alpes, Jura, Pyrénées) est concerné.

Les maires en arbitres des contradictions citoyennes

L'Usine nouvelle

« Face aux attentes parfois contradictoires de leurs habitants, les maires doivent faire converger transition écologique et développement économique », analyse l'hebdomadaire dans un dossier consacré aux enjeux des élections municipales publié le 12 mars. « Un nouveau rôle émerge pour nos collectivités, celui d'ensemblier, commente Delphine Bourdin, la conseillère développement durable de France Urbaine, l'association regroupant grandes villes et métropoles « Elles sont en première ligne pour mettre en réseau et construire des projets de territoires, en se préoccupant de métabolisme urbain, par exemple. »​ Une approche qui consiste à identifier l'ensemble des flux entrants et sortants d'une métropole, en eau, déchets, énergie..., en vue de les mutualiser. 

Victime d'une cyberattaque, l'entreprise Lise Charmel se place en redressement

Le Figaro

Le 27 février dernier, toutes les entités françaises du groupe de lingerie haut de gamme Lise Charmel se sont placées en redressement judiciaire, explique le quotidien dans un article publié le 10 mars. Et ce, non pour des raisons liées à leur activité économique, mais, comme l’explique son directeur général Olivier Piquet, « pour se mettre à l’abri » après une cyberattaque. Le 8 novembre, un rançongiciel « a pris en otage toutes nos données en échange d’une clé permettant de les déchiffrer », raconte le dirigeant de ce groupe lyonnais comptant 1 150 collaborateurs dans le monde et dont le chiffre d'affaires s'est élevé à 60 M€ en 2018. Tous les fichiers, toutes les données et tous les postes étaient alors cryptés. L’entreprise a refusé de payer une rançon aux pirates pour débloquer la situation, et a préféré reconstruire son système. Ce qui a pris du temps. Ces mois d’arrêt forcé ont engendré « un manque à gagner encore à préciser mais qui se monte sans doute à plusieurs millions d’euros », estime Olivier Piquet.

Suppressions de postes et fermetures de sites pour le laboratoire Boiron

Le Monde

Le groupe lyonnais Boiron, leader mondial du secteur de l'homéopathie s'apprête à fermer 13 de ses 31 sites français et à supprimer le quart de ses effectifs dans l'Hexagone, soit 646 postes, explique le quotidien le 11 mars. Un plan social justifié par « les attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l’homéopathie en France », deux ans après l'annonce du gouvernement de supprimer progressivement son remboursement par les caisses d'assurance maladie en vue d'un déremboursement total prévu en 2021. Conséquence directe de cette décision : en 2019 le chiffre d'affaires du laboratoire Boiron est tombé à 557 M€ (- 8,6 %) avec un recul de 12,6 % des ventes en France et une chute du bénéfice net de près de 30 % à 40,6 M€.

Occitanie

Les vins rosés languedociens misent sur l'export

Réussir Vigne

Le mensuel spécialisé dans l'actualité du secteur viticole consacre un dossier au vin rosé dans son numéro de mars. Si les voyants sont toujours au vert, le marché français apparaît « plus tendu »​, résume cette enquête avant d'évoquer les perspectives de développement à l'international. En dépit des incertitudes qui pèsent sur le marché américain, ce dernier reste toutefois « extrêmement prometteur ». « En Provence comme en Languedoc, on observe tout de même un redémarrage des commandes malgré un climat attentiste. Les vins doivent toutefois y affronter une forte concurrence, notamment de vins italiens qui tendent à se positionner sur le haut de gamme et ne sont pas soumis à la surtaxe pour l’instant », commente Réussir Vigne. Et l’Europe du Nord a encore du potentiel. « Belgique, Royaume-Uni, Pays-Bas sont demandeurs », estime Jérôme Villaret, délégué général du CIVL (Conseil interprofessionnel des vins du Languedoc).

Les Audois satisfaits des mesures de dépistage des surexpositions à l'arsenic

20 Minutes

le quotidien gratuit consacre un article (le 9 mars) aux nouvelles recommandations émises par la Haute Autorité de santé (HAS) dans les dépistages de surexposition à l'arsenic près des sites pollués. Une décision prise après la découverte de cas dans l’Aude, à proximité de la mine d’or de Salsigne fermée depuis 2004, dont les déchets avaient été drainés dans un cours d’eau après les inondations de 2018. « On avance », a réagi Guy Augé, président de l’association des riverains de Salsigne pour qui c’est « une réponse à la hauteur » d’une « situation qui est grave mais a jusque-là été traitée de manière fantaisiste ». « Nous sommes malheureusement satisfaits », renchérit Max Brail, le maire de Lastours, l'une des communes audoises impactées. Pour l’édile, ce suivi « doit être mis en place le plus vite possible, et s’accompagner d’un plan pour bloquer les sources d’une pollution non endiguée et non traitée ». Le site de Salsigne est loin d’être le seul concerné par ce type de pollution : la France compterait en effet « 7 000 sites pollués ou potentiellement pollués », selon la HAS.

Métropole toulousaine : quel poids, quels projets ?

EcoRéseau Business

Le mensuel économique se penche sur le poids et les projets de ces « super-intercommunalités » que sont devenues les métropoles en prenant comme exemple celui de la capitale régionale. « Forte de ses 37 communes, Toulouse Métropole rassemble plus de la moitié de la population de la Haute-Garonne, soit plus de 760 000 habitants et près de 450 000 actifs en situation d’emploi »​, rappelle le mensuel. Et parmi les facteurs d'attractivité de la ville, EcoRéseau Business évoque « une nouvelle gestion de l’eau confiée à Veolia et Suez »​. Elle permettra « une baisse de un euro du tarif du m3 d’eau (de 3,9 euros à 2,91 euros)... Une dynamique que Toulouse Métropole s’apprête à cultiver en 2020, forte d’un budget d’1,8 milliard d’euros dont 800 M€ d’investissements »​.

Bloc Abonnement

La Lettre M sur votre bureau chaque mardi, la newsletter quotidienne à 18h, toute l'actualité en temps réel sur lalettrem.fr, les magazines thématiques, le guide « Les Leaders, ceux qui font l’Occitanie », la référence des décideurs d'Occitanie