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| 10/03/2021

SNR Cévennes investit près de 8 M€ pour garder un temps d'avance sur les roulements

Afin de pérenniser son activité et d’anticiper les besoins de ses clients, le fabricant de roulements pour l’industrie automobile, SNR Cévennes*, prévoit 6 à 8 M€ d’investissements d’ici à 2023-2024. Injectés par sa maison-mère NTN-SNR (3 500 salariés, CA : 900 M€ à 1 Md€, siège à Annecy – 74), ces fonds visent à moderniser les lignes de production dédiées à la fabrication des roulements de troisième génération et à accompagner les sorties de nouvelles gammes de véhicules prévues par ses clients à horizon 2023-2024. Actuellement l'entreprise produit des roulements de troisième génération (la plus récente) et antérieurs. Tous sont à billes. « D’ici à 2024, nous concevrons aussi des roulements troisième génération coniques, explique Gérald Mirabel, directeur général de SNR Cévennes, à La Lettre M. SNR Cévennes sera ainsi la première entité du groupe NTN-SNR à produire ce type de roulements. » Permettant une capacité de charge supérieure, ceux-ci sont utilisés pour les véhicules lourds et, de plus en plus, pour les utilitaires. Cette évolution doit permettre à SNR Cévennes de capter de nouveaux marchés.

France Relance
Par ailleurs lauréat du plan France Relance, SNR Cévennes va bénéficier d’une aide financière, dont le montant est encore en discussion, lui permettant de financer 30 % d’un programme global de modernisation (montant non communiqué) à plus court terme. Ce programme repose sur deux axes : « l’accroissement de notre productivité sur les roulements à billes de génération antérieure et le développement de roulements de troisième génération qui permettent de réduire les frictions et donc les émissions de CO2. » SNR Cévennes dispose déjà de huit lignes de production dédiés aux roulements de troisième génération. Ces évolutions devraient être finalisées d’ici douze à dix-huit mois. « Une partie de la subvention de France Relance sera fléchée vers l’usine de Croupillac qui fabrique les roulements de troisième génération, et l’autre vers le site de Mazac d’où sortent les roulements de génération antérieure. »

*Deux usines dans le bassin alésien à Mazac et Croupillac, entre 400 et 450 salariés, siège à Saint-Privat-des-Vieux.

Stéphanie Roy / roy@lalettrem.net
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