À l’occasion des Masters de La Lettre M, rencontre avec Hubert Vialatte, rédacteur en chef du titre. À bientôt 35 ans, La Lettre M est gérée par l’un de ses journalistes fondateurs, Pierre Serre.

Beaucoup de mouvement à La Lettre M ces dernières années… Pouvez-vous revenir sur cette dynamique nouvelle ?

Bientôt trois ans que La Lettre M s’est déployée en région Occitanie. C’est une belle aventure entrepreneuriale, lancée en mode start-up début 2015. À l’époque, il fallait y croire, un an avant la création de la grande région !

Notre ambition, c’est de permettre à chacune des deux anciennes régions de découvrir l’autre, et de proposer à tous nos lecteurs un suivi rigoureux de l’actualité des TPE-PME, des grands dossiers, des institutions, des grands comptes et, plus largement, de la construction de ce nouvel espace économique.

Tout cela répond à une demande, puisqu’on enregistre une progression de 8 % du nombre d’abonnés depuis janvier. La Lettre M, c’est 300 infos / semaine, un effectif qui est passé de 10 à 16 collaborateurs en trois ans.
La Lettre M remercie ses nouveaux et anciens abonnés. Je remercie aussi toute l’équipe pour son investissement, son agilité et sa passion.
La rédaction est à présent composée de deux bureaux : le bureau historique de Montpellier et le nouveau bureau de Toulouse. Ces deux bureaux travaillent en synergie, pour couvrir tous les territoires.
Cette synergie se traduit au final par une seule édition régionale pour tous les titres – newsletter quotidienne, hebdo print, mags thématiques, annuaire qui fait quoi ?
Concrètement, c’est l’assurance pour l’abonné de Cahors, de Sète ou de Nîmes de recevoir exactement la même info.

Quel est l'objectif, désormais ?

L’objectif, c’est d’être incontournables ! Nous ne sommes pas très loin de l'être, puisque nous enregistrons un taux de renouvellement des abonnements de 80 %.

Cela dit, les choses vont très vite. Comme tant d’acteurs, nous sommes concernés par le phénomène d’ubérisation. Il nous faut rester à l'écoute de nos lecteurs.
. certains d’entre eux nous disent avoir peu de temps pour lire.
. Ils ont accès à pas mal d’infos gratuites sur Internet.
. certains produisent, et ce de plus en plus, leurs propres contenus (newsletters, réseaux sociaux professionnels, blogs)…

Dans ce contexte, comment se distinguer ? En apportant une information à forte valeur ajoutée, avec des synthèses, des décryptages, des analyses, des brèves, des scoops, une dimension contradictoire, des angles originaux que vous ne lirez pas ailleurs.
Bref, nous sommes là pour vous maintenir connectés à votre secteur d’activité, pour vous aider à sortir la tête du guidon, et pour parler de vous, en mettant l’accent sur les TPE-PME. Parce que ce sont elles, en grande partie, qui font vivre l’économie de la région. C’est notre engagement, notre ADN !

Quelle est l’actualité du titre ?

Le rôle d'un média, au-delà d'informer bien sûr, est de permettre à ses lecteurs de se rencontrer. Il y a ce soir bien sûr, et aussi au 1^er semestre plusieurs « Petits déjs » organisés, avec Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie… autant d’occasions pour les décideurs d’échanger entre eux, et aussi d’être en lien direct avec les grands élus.
On compte poursuivre sur ces événements, que l’on veut condensés et riches en contenu.
Nous donnons d’ailleurs rendez-vous aux décideurs d’Occitanie le 15 novembre à Toulouse aux Espaces Vanel pour les premiers Masters de La Lettre M à Toulouse. Ce sera des Masters thématiques, portant sur le bonheur au travail. Un petit-déj « Immobilier » est programmé fin octobre à Montpellier (date en cours de définition).
À l’aube de ses 35 ans (ce sera en 2019), La Lettre M est plus que jamais en mouvement !