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Hérault
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| 29/09/2015

Le conseil départemental de l’Hérault va regrouper ses services

Le président du conseil départemental de l’Hérault, Kléber Mesquida, annonce, le 29 septembre, sa volonté de regrouper ses services sociaux, aujourd'hui situés à Malbosc, à proximité du siège actuel de la collectivité, au Mas d’Alco. Le projet, baptisé Alco 2, prendra place sur un terrain propriété du conseil départemental, situé autour du rond-point d'Alco, entre l'Hôtel du Département et le lycée Jean Mermoz. Le bâtiment, d'une surface de 5 000 m2, représentera un investissement de 20 M€. Le début des travaux est annoncé fin 2017. « Nous avons à Montpellier sept à huit sites qu’on loue, explique l’élu. Sur une dizaine d’années, l’opération trouvera son équilibre et ne coûtera rien au contribuable ». L'opération vise à regrouper sur un même site tous les services actuellement situés à Malbosc, dans sept bâtiments différents, parmi lesquels la Maison départementale des personnes handicapées, l'espace logement Hérault, l'Agence départementale de la solidarité, soit au total 235 à 260 agents. La collectivité dépense environ 1,4 M€ de loyers annuels pour loger ces différents services. La MDPH est le premier service concerné par cette opération, qui devrait s'opérer en plusieurs phases successives.

Le nouveau président du Département a fait le point, lors d’une conférence de presse, sur d'autres dossiers concernant sa collectivité :

 

• Compétences : « La loi NoTre a renforcé le rôle du Département », affirme Kléber Mesquida, et notamment son « rôle de proximité ». Les transports scolaires seront confiés à la future Région, « mais nous pourrons continuer à les assurer par convention, via le syndicat mixte Hérault Transport », assure l’élu départemental. Il estime également que le Département continuera à jouer un rôle dans la gestion des ports départementaux. Concernant les compétences que le Département devra céder à la Métropole de Montpellier d’ici à janvier 2017, Kléber Mesquida, qui entretient des liens assez tendus avec le maire de Montpellier Philippe Saurel, ne dit pas, pour l’instant, lesquelles il veut céder. Mais il souhaite que les deux collectivités soient « dans la mutualisation. S’il y a des doublons dans les équipements, le citoyen ne le comprendrait pas ».

 

• Budget : L’élu a estimé que le budget 2016 serait à l’image du budget 2015. Voté par son prédécesseur, André Vezinhet, il avait vu la plupart de ses volets (hors compétences sociales obligatoires) réduits de 6 à 9 %, avec la suppression d’une cinquantaine de postes à la clé. « Nous aurons des difficultés en 2016. Mais ensuite, à partir de 2017, nous aurons un peu plus de marges de manoeuvre. » Il constate notamment une « stagnation » des allocations de solidarité, notamment du RSA, qui représente une compétence obligatoire du Département, et pour lequel son président souhaite une péréquation au plan national. L'élu gère un budget de 1 379 M€, dont 800 M€ pour la solidarité.

 

• THD : l’élu a réaffirmé sa volonté de « couvrir 97 % de la population du département », d’ici à 2022, dans le cadre du plan national France Très Haut Débit. Montant de l’investissement : 300 M€. L’élu escompte le financer « à 35 à 40 % » via des aides de la Région, de l’Etat et de l’Europe. « 27 M€ par an seront à la charge du Département ». La phase d’étude sera lancée en 2016 pour des travaux « entre 2018 et 2022 ».

 

• Aides aux communes : « Elles resteront au même niveau, de l’ordre de 91 M€ par an. Mais nous ne signerons plus de contrats de territoire. Les conseillers départementaux vont discuter en direct avec les maires, pour connaître les besoins précis de chaque territoire ».

 

Henri Frasque
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