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Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon
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Institutions
| 24/08/2015

L’Etat partage ses services entre MP et LR

Toulouse sera bien le chef lieu provisoire de la nouvelle région, mais l’Etat répartira ses services entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. C’est ce que décide le gouvernement de Manuel Valls, le 31 août, en conseil des ministres, en adoptant la nouvelle organisation de ses services dans les futures grandes régions. Toulouse accueillera à partir du 1er janvier 2016, outre la future préfecture de la grande région, la Direccte (entreprises, concurrence, consommation, travail et emploi), mais aussi la Dreal (environnement, aménagement et logement), la Draaf (alimentation, agriculture et forêt), la DRFiP (finances publiques), ainsi que la direction régionale de l’Insee.

Montpellier héritera de la DRJSCS (jeunesse, sports et cohésion sociale), de la Drac (culture), de l’ARS (Agence régionale de santé), du rectorat de la grande région, et de la chambre régionale des comptes. Armande Le Pellec Muller, rectrice de l’académie de Montpellier, sera la rectrice de la nouvelle région académique. « L’équilibre actuel de l’emploi public régional de l’Etat sera maintenu », affirme le gouvernement. Soit « 55 % pour Toulouse et 45 % pour Montpellier ».

Président délégué

 

Par ailleurs, le président de la Région Languedoc-RoussillonDamien Alary, a rendu public fin juillet le projet du gouvernement de créer une présidence déléguée pour les futures grandes régions. Un projet confirmé par le chef du gouvernement, Manuel Valls, lors d’un passage à Vauvert (Gard) le 11 août. Le projet aurait l’avantage pour le PS de lui permettre de contenter à la fois ses alliés du Parti radical de gauche, qui réclame la première vice-présidence pour s’allier au PS aux prochaines élections régionales au MPLR, sans fâcher Damien Alary, qui deviendrait le « président bis » de la nouvelle grande région en cas de victoire d’une liste PS-PRG menée par la socialiste Carole Delga. La tête de liste de Les Républicains, Dominique Reynié, dénonce une opération « politicienne » qui coûterait 114 M€ aux contribuables, selon lui, si elle est appliquée à l’échelle nationale. Des « calculs abracadabrantesques » pour le président sortant de la Région Midi-Pyrénées, le PS Martin Malvy.  

Henri Frasque
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