Jallatte pérennise son site de Saint-Hippolyte-du-Fort
Jallatte (chaussures de sécurité) veut pérenniser l’activité de son entreprise de Saint-Hippolyte-du-Fort. L’entreprise (CA 2017 : 21 M€) délocalise la production de sa gamme de chaussures J-Energy, de la Tunisie (Bizerte) vers le Gard. Une bonne nouvelle pour ses employés cigalois dont l’effectif a fortement chuté, passant d’environ 800 personnes dans les années 80, à 64 actuellement. Grâce à cette relocalisation, l’entreprise a pour objectif de pérenniser ses effectifs. « Nous ne prévoyons pas de créations d’emploi, mais le maintien des postes existants, la fin du chômage partiel, la fin des suppressions de postes et le remplacement des départs », explique Jean-Marie Calame, directeur général de Jallatte. Grâce à un investissement de 150 k€, l’entreprise va se doter de machines, de nouveaux moules et de nouveaux robots.
Objectif : produire, dès l’été, ces chaussures de sécurité dont la particularité se trouve dans la semelle. Fabriquées depuis mars 2017 en Tunisie, les chaussures de sécurité J-Energy intègrent des semelles permettant de réduire les troubles musculo-squelettiques et qui « restituent l’énergie accumulée pendant la marche » explique Jean-Marie Calame. Le modèle serait actuellement à l’essai chez Airbus et Vinci serait intéressé pour son activité BTP.
Jallatte table sur une production totale de 230.000 chaussures à compter du lancement de la gamme J-Energy (été 2018), sur 12 mois glissants, contre un total de 200.000 chaussures actuellement. Jean-Marie Calame mise sur une croissance du chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 30 % en 2018, portée par la gamme J-Energy, mais aussi le développement des autres produits (marques Jallatte et Aimont – produits plus bas) et la hausse des ventes à l’international, notamment en Angleterre, Espagne et Allemagne où la société est moins présente que sur d’autres territoires (France, Bénélux, Italie, Afrique du Nord et Moyen-Orient). « C’est un tournant qui s’opère avec l’annonce de cette gamme sur le site », estime Bruno Olivieri, maire de Saint-Hippolyte-du-Fort.
