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Education - Formation
| 27/10/2015

Eerie : vers un accord entre la CCI de Nîmes et l’École des Mines d’Alès

Le président de la CCI de Nîmes, Henry Douais, a soumis le 28 octobre à son assemblée générale un protocole d’accord qui pourrait mettre fin à la bisbille entre l’École des Mines et la CCI sur le sort des locaux de l’Eerie, et permettre l’arrivée d’une nouvelle école d’ingénieurs sur le site. Ces bâtiments seront définitivement quittés par l’EMA à l’horizon 2017. La CCI est prête à céder les locaux (8 000 m2), situés sur l’Actiparc Georges-Besse, à l’Agglo de Nîmes-Métropole, pour un montant de 5,6 M€. Son président, Yvan Lachaud, avait annoncé, en juin dernier, sa volonté d’y implanter une formation d’ingénieurs du groupe privé HEI-ISA-ISEN. Selon Henry Douais, les bâtiments pourraient également accueillir, sur 800 m2, un centre de formation de la Saur, dont la direction régionale est implantée à Nîmes.

Henri Frasque

Départ de l’EMA

 

Le président de la CCI se dit également prêt à reverser une partie de la somme tirée de la vente du bâtiment au futur campus de l’EMA, à Alès. Les locaux de l’Eerie, propriétés de la CCI, accueillent depuis 1998 le site nîmois de l’École des Mines d’Alès. L’École a décidé, en 2013, de quitter ces locaux pour rapatrier progressivement, d’ici à 2017, les formations et les personnels concernés à Alès, où l’EMA va construire, pour 18 M€, un nouveau campus. Cette décision a déclenché un conflit entre la CCI et l’EMA, devant le tribunal administratif. Le préfet de région, dont le ministère de tutelle des deux institutions a demandé la médiation, a mis au point le protocole d’accord que la CCI doit approuver en AG le 28 octobre, et qui doit être présenté au conseil d’administration de l’EMA le 6 novembre. Selon Henry Douais, ce protocole est approuvé par l’Agglo de Nîmes.

La com’ au régime sec

Le service communication de la CCI de Nîmes va être réduit à la portion congrue. De cinq personnes, il devrait passer à une seule, le directeur de la communication, Jean-Eric Lapointe, étant lui aussi sur le départ, à une date indéterminée. La faute, selon le président Henry Douais, à la réduction de 37 %, entre 2012 et 2017, des ressources fiscales des CCI de la région, à laquelle s’est ajoutée une ponction de 4,3 M€ sur le fonds de roulement de la chambre nîmoise en mai 2015. Au total, selon lui, 25 personnes sur 200 auront quitté les effectifs de la chambre.

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