​La candidate PS-PRG aux prochaines régionales, Carole Delga, a affirmé, lors d’un point presse, le 23 novembre à Montpellier, qu’il était « important de ne pas pénaliser Montpellier ». Répondant à une question de La Lettre M, lors d’une rencontre avec la presse, sur l’absence de participation de la Métropole de Montpellier au contrat de plan Etat-Région 2015-2020, la candidate socialiste a dit « souhaiter que cette situation de dure pas », dans l’hypothèse où elle serait la première présidente de la grande Région LRMP, à l’issue des élections des 6 et 13 décembre. La Région LR a signé des conventions d’application avec toutes les grandes collectivités du LR, à l’exception de la Métropole de Montpellier. 374 M€ de subventions sont bloqués suite à un désaccord entre les deux collectivités sur le volet territorial. Assurant vouloir une région « équilibrée » où « tout ne serait pas concentré sur Toulouse », Carole Delga a affirmé qu’elle « travaillera avec la Métropole de Montpellier » si elle remporte l’élection. Elle s’est toutefois interrogée sur « le projet » et « le programme » du maire de Montpellier aux élections régionales.

Front républicain

Interrogée sur l’hypothèse d’un « front républicain » pour faire obstacle au Front national, qui pourrait être en tête du premier tour, la candidate socialiste s’est dite prête à se désister en faveur d’un candidat mieux placé. « Si je ne suis pas en capacité de faire le rassemblement, je saurai me rassembler derrière les autres », a-t-elle assuré. Tout en se refusant d’attaquer les autres candidats de gauche, qui ne l’ont pas épargnée, Carole Delga s’est étonnée que le candidat écologiste Gérard Onesta ne défende pas le bilan du président sortant de la Région MP, Martin Malvy, « alors qu’il a été vice-président pendant six ans ».