Airbus (136.600 salariés, CA : 64,5 Md€, siège à Blagnac) répond le 17/2, dans un communiqué, aux accusations formulées par l’Autriche, qui a engagé le 16/2 des poursuites contre l’avionneur et le consortium Eurofighter « pour des soupçons de tromperie et d’escroquerie liés à une commande d’avions de chasse Eurofighter de 2 Md€ en 2003 », selon le ministre autrichien de la Défense, Hans Peter Doskozil, cité par l’agence Reuters, qui précise que « selon les conclusions d’une enquête, Airbus et Eurofighter ont volontairement induit l’Autriche en erreur quant au prix d’achat, aux délais de livraison et aux équipements de ces appareils ». Un préjudice « estimé à 1,1 M€ ». De son côté, Airbus se dit « surpris » de ces accusations apprise par voie de presse, indiquant « manque(r) d’informations substantielles » sur ce dossier. L’avionneur précise cependant ne voir « aucun fondement dans ces accusations de mauvaise foi et de tromperie » et indique qu’il continuera à apporter un « soutien actif » aux autorités dans le cadre de leurs investigations.